Oumaima Doual
16 Jun
16Jun

Il y a des jours où l’on se sent à sa place, et d’autres où tout semble flou, bancal. On se demande si ce que l’on fait a du sens, si l’on est sur la bonne voie, si l’on a le droit de rêver encore. Ces questions, on les partage tous, à des degrés divers. Notre société aime bien les cases, les étiquettes. Très tôt, on nous demande ce que l’on veut "devenir". Comme si l’on n’était rien tant qu’on n’avait pas coché la bonne case. Mais la vérité, c’est que chacun de nous a une place, même si elle ne ressemble à aucune autre. Elle n’est pas figée, elle évolue avec nous, nos choix, nos expériences. Se comparer aux autres est une pente glissante. On voit ceux qui semblent avoir "réussi", alors qu’on oublie que la réussite a mille visages. Ce qui compte, ce n’est pas d’entrer dans un moule, mais de construire un chemin qui nous ressemble. Beaucoup abandonnent leurs rêves à la première embûche, persuadés que l’échec est un signe d’arrêt. Pourtant, l’échec est un professeur exigeant, mais juste. Il ne dit pas "stop", il dit "pas comme ça, essaye autrement". Les plus belles réussites sont souvent nées après des dizaines de chutes. Ce qui distingue ceux qui avancent, ce n’est pas l’absence de doutes ou de peurs, mais leur capacité à se relever. Parfois, la vie nous bouscule, et il est tentant de se résigner. Mais se laisser abattre, c’est éteindre petit à petit cette lumière intérieure qui fait de nous des êtres vivants, vibrants. Se battre pour ses rêves, ce n’est pas de l’égoïsme, c’est un acte de résistance. C’est refuser de vivre à moitié. C’est aussi inspirer les autres à oser, eux aussi.

Si aujourd’hui, tu doutes de ta place ou de tes rêves, rappelle-toi ceci ta valeur ne dépend pas de ce que la société attend de toi. Ce n’est pas un diplôme, un métier ou une réussite extérieure qui définit ce que tu es. Tu as le droit de chercher, de tâtonner, de ne pas toujours savoir où aller. L’échec n’est pas une fin en soi. C’est un détour, un apprentissage. Ce n’est pas parce que quelque chose ne fonctionne pas aujourd’hui que cela ne marchera jamais. Chaque chute, chaque difficulté peut être une opportunité de se réinventer. Rien n’est figé. Tu peux apprendre, changer, évoluer. Ce qui te semble aujourd’hui hors de portée peut devenir une évidence demain. Mais surtout, ne laisse jamais la peur décider à ta place. La peur de l’échec, du regard des autres, de l’inconnu… Elle sera toujours là, mais elle n’a pas à être aux commandes. Ce qui compte, ce n’est pas d’être sûr de tout, c’est d’avancer malgré les doutes. Alors, fais un pas. Même petit. Essaye. Ose. Parce que si tu ne le fais pas, personne ne le fera à ta place.

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